Mon arrivée dans ma nouvelle école, déjà le début de ma nouvelle vie.

Avant, hier matin alors que le temps s'était arrêter pour faire un somme, un rayon de lumière me caressa la joue gauche. Je sentais mes paupières s'ouvrirent et je me força à les refermer. Afin de ne plus être dérangée par le soleil, je remonta ma couverture jusqu'à couvrir entièrement ma tête. Celle-ci étant trop courte mes orteils dépassaient et le froid commençait a me glacer les pieds, et cause de ce petit détail superflu - une couverture trop courte - je n'arrivais plus à me rendormir. Je me leva donc, enfila des petits chaussons et me dirigea vers la salle de bains pour faire ma toilette. Une fois terminé, j'enfila une robe mauve plutôt moche. J'attrapais mon manteau simple, il m'arriver aux hanches et était de couleur crème, simple mais très élégant ! Je descendais les marches deux par deux. Rien ne pouvais défaire ma joie et mon excitation, je sautais sur le marbre de ma demeure toute contente de cette grande journée qui était mienne : aujourd'hui était dimanche le jour de ma liberté ! Tous les dimanches, mon père me laisser m'aventurer dans la forêt et revenir a l'heure que je voulais tant que je restais en forme pour le lendemain et que je lui promettais de faire attention.

Je quittais mon petit nid de bonheur me rendant dans la forêt comme à mon habitude. Je repassa devant le coin des lapins, contourna la petite rivière, escalada une petite pente et montais dans mon arbre préféré que j'avais rebaptisé : Au bonheur des feuilles ! Ce nom m'était en venue en lisant "Au bonheur des dames" d'Emile Zola et je trouvais que au bonheur des feuilles lui correspondait parfaitement : un arbre au multiples branches, aux feuilles multicolores et cette lumière, cette lumière qui lui donnait tout son ambiance en transperçant les feuilles, en éclairant le tronc...

Après avoir passé la plus fantastique des journées, je rentrais a ma demeure, mon petit château afin de reprendre ma vie de noble comme il se devait. Il devait être dix huit heures, car il faisait jour. Je rentras, poussant la porte d'entrée.
"-Me revoilà" criais-je dans le vide. Personne. Je rentra dans le salon : une bonne me souriait et s'approcha de moi :

-Madame votre père étant en voyage d'affaire ne pourras pas venir pour Noël, dit-elle avec une hésitation dans la voix. Elle savait que je m'énervais sur place.

-Oui ! encore parti, répondis-je sur un ton sec et méprisant.

-Il m'a aussi demandé de vous dire que vous deviez passer le bonjour à madame Evennerbourg,

-Qui est-ce ? demandais-je en me mettant au sérieux.

-Votre..., elle hésita une seconde et dit en fermant fort les paupières. Votre belle-mère.

Je reparti énervée ! Énervée de la réaction de cette bonne, énervée de fait que j'avais une belle-mère, énervée que mon père me l'apprenne comme ça, énervée qu'il est remplaçait maman ! Je claquais la porte et me retrouva nez à nez avec une cruche, une femme perdue, une femme avec de grand airs.

-Qui êtes-vous ? lui crachais-je au visage,.

-Madame Evennerbourg, vous devez être Callista j'imagine, dit elle en me méprisant.

Telle une furie je lui cracha au visage et m'enfui en courant dans ma chambre pendant qu'elle criait en s'essuyant le visage. J'attrapa un sac en toile, jetta des affaires dedans, une gourde de l'eau, de l'argent et sauta par la fenêtre en courant. Je m’arrêta net et retourna par la porte arrière vers les cuisines, m'assurant que la voie est libre. Un fois fourrer dans mon sac du pains, des biscuits, des fruits, un jambon enfermer dans un sachet, je repassa par la porte de derrière et pris fuite vers le portail.

Trois jours, trois jours que je errai dans la forêt, je ne m'étais jamais aventurais aussi loin, jamais. La faim me tenaillait le ventre et le froid me rongeait les os. J'avais mal au pieds, mal à la tête, mal au ventre, et ... Là ! Là un château immense en marbre, s'était trop beau ! Je devais me faire des illusions, ça devait être un mirage ! Je m'approchais et... OUI ! OUI ! OUI ! m'écriais-je de plus belle. Le château magnifique était devant moi, avec ses tours d'ivoires et ses murs de marbre, son portail doré. Je restais plantée devant l'entrée telle une clocharde, les cheveux trempés sales, maigres, ma robe déchirait et trempée, j'observais le château avec émerveillement !

-Peut-être pourrais-je entrer, me chuchotais-je doucement en poussant le portail...

[Coucou, je peux participer ? Et veux tu que je corrige les fautes ? bisous ]

[Aucun soucis Natacha]

Mr. Finghts. Mon dieu, Mr. Finghts était dans le Château ! A peine avait-elle vu le célèbre guerrier toujours aussi vif après bientôt 90 ans de vie, elle avait troqué son apparence d'adolescente Marchombre contre celle plus honorable de femme ayant la quarantaine. Les gens jugeait trop vite sur l'apparence, et que Finghts soit connu ou pas, elle n'avait aucun remords à cacher son apparence. La Marchombre étais en train de lui montrer la salle des écureuils verts quand un voix interrompis la mienne, qu'elle trouva d'ailleurs -sa voix à elle - bien trop bien trop aristocratique à son goût.
-Regarde Natacha, une nouvelle arrivante, je venais te l'amener !
Bien sûr, la petite voix appartenait à son amie et Fondatrice , Sophitia. Elle savait pour le déguisement, mais Natacha avais espérer qu'elle ne dise rien tant qu'elle était sous cette forme. Le regard d'aigle de Finghts vint sur la jeune déguisée comme sur une proie et la Directrice claqua des doigts avec un sourire gêné. Aussitôt, ses cheveux redevinrent noirs, ses yeux bleus vifs, et ses vêtements de cuir revinrent au grand plaisir de son Familier, qui n'aimait pas qu'elle porte des talons. Elle poussa d'un air pressé le presque centenaire dans la salle des écureuils et ferma la porte derrière lui.
-Regardez comment ses bêtes sont mignonnes franchement ! Allez, entrez !
Satisfaite, la Marchombre se retourna avec un grand sourire pour faire face à la chose floue devant elle. Chose floue ? Elle enleva ses lunettes et les mis négligemment dans sa poche. Non, pas une chose floue : Une élève. Celle-ci n'avait pas l'air en bonne état, et l'image d'Aimée la gavant de gâteaux plus horribles les uns que les autres s'imposa dans son esprit. Elle reprit tout de même rapidement constance, et s'exclame d'une voix enjouée :
-Bienvenue dans le Château ! J'espère que tu plairas ici. Comment t'appelles tu ?
J'avais dis tout ca en lui serrant la main, bien qu'avec un grand sourire comme si Mr. Finghts n'avait été qu'un rêve.

La jeune femme s'était approchée et je fis de mon mieux pour lui sourire mais dans mon cas ce sourire ressemblé plutôt à une grimace !

-Euh...

J'en oubliais mon nom ce désarrois me mettais mal à l'aise, je sentais mon corps fatigué et le poids se faisait de plus en plus lourd sur mes épaules. Et alors que mon cerveau perdait le fil je ne voyais plus rien ! Il faisait noir. Je ne savais pas ou j'étais mais cette endroit était tellement chaud et douillé que je ne voulais plus m'en séparer ! Je repris mes esprits et je me retrouvés sur le sol ! De quoi avais-je pu rêvais pour trouver le sol chaud et douillé ? Je venais de perdre pendant connaissance pendant cinq secondes. Comme si je n'avais fais que tomber. Alors je vis une main tendue vers moi et derrière un sourire. Surement celui de Natacha.

-Callista. Callista Vangélisse.

Alors je j'empoignais la main tendue qui m’aidai à me relever et répartit mon poids sur mes deux pieds.